Bien avant la publication de l’encyclique Laudato Si’ sur l’écologie intégrale en 2015, plusieurs communautés chrétiennes s’étaient déjà fortement engagées sur les questions d’écologie. On peut citer, par exemple, le Monastère de Solan dans le Gard, le Monastère de Taulignan dans la Drôme, le Foyer Marie-Jean en Ardèche, l’abbaye de la Pierre qui Vire en Bourgogne ou encore l’éco-hameau de la Chaux à côté de Dijon.
Si nombre de communautés, prises dans l’inertie de leurs habitudes, traînent des pieds, d’autres ont été à proprement parler réveillées par la parution de l’encyclique et se sont mises à l’ouvrage. Certaines d’entre elles, comme l’Abbaye de Maylis dans les Landes, le sanctuaire Notre-Dame-du-Chêne dans la Sarthe ou encore l’éco-hameau chrétien La Benisson-Dieu dans la Loire, ont passé la vitesse supérieure et ont ouvert des pistes qui méritent d’être relevées.
Il existe ainsi des variations sensibles tant au niveau de la pertinence que de l’ancienneté de l’engagement écologique au sein des communautés chrétiennes. Même si les réponses se déclinent sur une gamme à niveaux multiples, la question écologique d’une façon générale ne laisse pas indifférent.